Le secteur des activités comptables se porte bien selon les statistiques publiées par l’INSEE. Le chiffre d’affaires augmente régulièrement depuis l’an 2 000, année de référence pour l’indice de l’INSEE.
Si les marges sont plus faibles que dans d’autres secteurs proches (services aux entreprises, services marchands…), le taux de rentabilité économique est bien meilleur.
Ces statistiques concernent les cabinets d’expertise comptable et de commissariat aux comptes, les associations de gestion et de comptabilité et plus généralement, toutes les entreprises dont le code APE est 6920Z.
Au total, ce sont 21 300 entreprises qui emploient 140 000 salariés et réalisent un chiffre d’affaires de 19,145 milliards d’€ en 2017 contre 18 milliards en 2016 et 17,6 milliards en 2015.
L’INSEE a comparé les activités comptables aux activités spécialisées, scientifiques et techniques, aux services aux entreprises et aux services marchands.
La structure des entreprises du secteur de l’expertise comptable et leur chiffre d’affaires en progression
Le secteur de l’expertise comptable est composé de 21 300 entreprises, représentant un total de 26 100 entités juridiques contre 26 168 en 2016 et 26 028 en 2015.
Parmi elles, se trouvent 2 200 entreprises appartenant à un groupe composées de 5 700 unités légales dans le secteur et de 1 300 unités légales hors secteur de l’expertise comptable et de commissariat aux comptes.
Les cabinets indépendants, composés d’une seule unité légale sont au nombre de 19 100 et réalisent un chiffre d’affaires de 7,1 milliards d’€ en 2017.
Le chiffre d’affaires est obtenu à :
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58% grâce à la tenue et à la surveillance des comptes ;
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13% par la vérification comptable ;
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12% grâce à l’audit ;
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17% via les autres services comptables, le conseil fiscal et les autres activités.
Le conseil ne représente toujours que 10% du chiffre d’affaires réalisé en 2017 et ne semble pas progresser à ce stade.
Des taux de marge et d’investissement plus faibles que dans les autres secteurs
Les entreprises du secteur ont un fort taux de valeur ajoutée mais des taux de marge et d’investissement plus faibles que dans les autres secteurs des services.